L'impact caché des fleurs importées
- infoles2fleurs
- 1 avr.
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Dernière mise à jour : 23 avr.
Aujourd'hui, la plupart de nous sommes conscients de l'impact environnemental des produits qu'ils achètent, principalement la nourriture, par contre, nous y pensons moins quand vient le temps de se procurer des fleurs.
Pourtant saviez-vous que la majorité des fleurs que nous achetons au Québec viennent de loin? Environ 80 % des fleurs coupées disponibles sur le marché québécois sont importées, principalement de la Colombie, de l'Équateur, du Kenya et de l'Éthiopie. Ces fleurs parcourent des milliers de kilomètres en avion ou en bateau, contribuant ainsi à une empreinte carbone importante. Par exemple, une douzaine de roses importées peut avoir parcouru plus de 4500 km pour arriver jusqu'à vous.
La production de ces fleurs nécessite, d'autant plus, l'utilisation de pesticides et d'engrais chimiques, souvent dans des conditions de travail précaires, car dans ces pays, les pesticides sont généralement moins règlementés.
Qu'en est-il au Québec?
Face à cette situation, l'Association des productrices et producteurs de fleurs coupées du Québec (APFCQ a été créée pour promouvoir la consommation de fleurs cultivées localement. Cette initiative vise à sensibiliser le public aux avantages des fleurs locales, telles que la réduction de l'empreinte carbone, le soutien à l'agriculture locale et la garantie de produits sans pesticides.
Au Québec, la production de fleurs coupées locales représente environ 5 % du marché en hiver, alors que les fleurs importées dominent largement. Mais cette réalité évolue. Le nombre de fermes florales québécoises a bondi, passant de 7 en 2017 à plus de 80 en 2024.
C’est en partie ce qui nous a motivées à joindre ce mouvement collectif, afin d'offrir une alternative locale, plus durable, dans un marché où, même en pleine saison estivale, seulement 40 % des fleurs utilisées sont cultivées ici. Il reste encore du chemin à faire, mais chaque ferme, chaque bouquet local fait une différence.
Ainsi, en été, les consommateurs québécois ont une opportunité unique de soutenir l'agriculture locale en choisissant des fleurs cultivées près de chez eux, réduisant ainsi leur empreinte carbone et favorisant l'économie régionale!
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